Messagepar Alain Riquier » dim. 3 avr. 2016 20:02
Bonjour,
Sur la première page du recensement, on indique que les maisons doivent être numérotées à partir du centre du bourg. La maison de vos Boulanger portant le numéro 12, pour une numérotation allant jusqu'à 14, cela vous indique que c'est une des dernières maisons (l'antépénultième ?) sur la route en direction de Saint-Valery (la numérotation des familles n'a aucune importance dans votre cas, car elle servait à distinguer 2 ou plusieurs familles habitant une même maison)
Il reste cependant le problème du côté droit et du côté gauche de la route. Il n'y avait pas, en 1851, de numérotation officielle des maisons, comme il y en a aujourd'hui ; cette numérotation, dans les villages de la taille de Lanchères date des années 1960-1970 ; auparavant, l'indication de la rue suffisait comme adresse.
A Lanchères, sur le plan cadastral de 1831, il semblerait que toutes les constructions soient sur le côté sud de la route allant de Lanchères à Saint-Valery, à une seule exception près (attention, cette route forme la limite de 2 plans cadastraux ; il faut donc regarder 2 feuilles) ; cette répartition n'est pas illogique, puisque le côté au nord de cette route était beaucoup plus marécageux et insalubre que le côté sud, où les constructions pouvaient prendre assise sur la falaise morte.
Si vos Boulanger, qui sont cultivateurs, étaient propriétaires, la consultation du cadastre ancien, aux AD80, avec les numéros des parcelles, devrait vous permettre de localiser exactement où ils habitaient et toutes les parcelles qu'ils possédaient. S'ils étaient locataires, peut-être d'autres membres de la même famille, il y avait très probablement des baux, passés devant notaire.
La consultation du cadastre vous permet aussi de savoir de savoir à quelle date une personne est entrée en possession d'une parcelle ou d'une maison, et jusqu'à quand, ainsi que le mode de transmission de la propriété (vente, décès et succession...), ainsi que le nom du notaire avec lequel l'opération a été faite.
Cordialement
Alain Riquier